Notre continent l’Afrique est réduit en esclavage, colonisation et hyper-colonisation.

L’indépendance, la souveraineté des États africains se résume en leur drapeau, leur hymne national, leur situation d’esclaves, dépendant des Nations Unies et de la communauté dite internationale, des frontières artificielles et des structures organisationnelles, toutes  coloniales et hyper coloniales qui les gardent dans la dépendance.

La triste réalité méconnue de tous les Africains et qui les tuent est ceci : Ce qui apparaissait pour les pères des luttes indépendantistes Africaines comme la lutte pour l’indépendance (la décolonisation), la libération et la souveraineté n’était en réalité que la lutte pour l’hyper-colonisation. C’est-à-dire passer du stade de colonisation au stade d’hyper-colonisation.

Ce qu’on leur a fait croire comme étant leur libération, leur indépendance et  leur souveraineté n’était en fait qu’une simple stratégie pour les faire passer de l’étape de colonisés à l’étape d’hyper-colonisés.

C’est incroyable qu’on ait pu tromper tout un continent entier sans que personne ne puisse s’en rendre compte et cela jusqu’au 21ème siècle.

L’histoire et les différentes caractéristiques de ces deux concepts : la colonisation et l’hyper-colonisation.

1-Le concept de la colonisation :

Invasion, Occupation, domination, contrôle, exploitation, mise sous tutelle par la force directe d’un territoire par les structures organisationnelles étatiques des ressortissants extérieurs (métropoles). Dès lors ce territoire est appelé colonie, c’est à dire la propriété privée de la métropole. C’est l’exemple des colonisateurs arabo-musulmans et judéo-chrétiens européens. Ils opéraient avec une partie de leur armée légale pour assurer leurs uniques intérêts.

2-Le concept de l’hyper-colonisation

Utiliser pour la première fois en 2022 par le chercheur, spécialiste et consultant Africain N’GUESSAN AMANY. Fondateur du CCRI, QIP, DDA et le MCVIA.

L’hyper-colonisation :

Invasion, Occupation, domination, contrôle, exploitation, mise sous tutelle en douce, soft indirect c’est-à-dire par la sous-traitance, procuration d’un territoire par les structures organisationnelles privées (institutions, multinationales, filiales, fondations, ONG… dans tous les domaines) des ressortissants extérieurs (métropoles). Dès lors ce territoire est appelé hyper-colonie c’est-à-dire la propriété privée de la métropole. C’est l’exemple du début de la mise en place du système et stratégies de l’hyper-colonisation à partir de 1945 par les vainqueurs de la soi-disant deuxième guerre mondiale.

  Aujourd’hui, plus de 90% des populations africaines ont moins de 30 ans, elles ne connaissent que leur réduction à la dépendance, leur souffrance et  deshumanisation.

  Elles ne savent pas par où commencer mais elles savent qu’elles ne sont pas indépendantes et qu’elles vivent encore en colonie et en esclavage. Le reste de la population, les parents du troisième âge héritiers des pseudo-indépendances n’ont connu que quelques jours et années seulement de simulacre de liberté. Après ces petits moments, ils ne font que subir la dépendance, l’esclavage, la souffrance et la déshumanisation.

  Aujourd’hui, les parents n’arrivent pas à bien manger et bien dormir, rien qu’à penser aux situations de dégradation quotidienne, particulièrement de leurs familles, ce qui les emmène à s’oublier en ces termes : nous au moins avons vécu quelques jours ou années de simulacre de liberté. Et nos progénitures, si ce n’est que la dépendance, la souffrance et la déshumanisation.

  Qu’adviendrait-il encore demain ? Que devrions vivre nos enfants qui seront plus terribles qu’aujourd’hui ?

Personne, aucun Africain dans tous les domaines de la vie ne sait quoi faire pour résoudre définitivement sa situation de dépendance, d’esclavage, de colonisé, et hyper-colonisé deshumaniser.

Le concept de néocolonialisme employé par les occidentaux et alliés, que les Africains aussi le répètent bien, est juste pour tromper les Africains. Il s’agit pour eux de les faire croire qu’ils ne sont plus coloniser mais plutôt indépendant. Ce qui est archi faux.

Le néocolonialisme veut dire simplement passer à la vitesse supérieure de la colonisation donc l’hyper-colonisation.

Les Africains sont passé de colonie à hyper-colonie depuis les années 45-60 à ce jour.

C’est ce que les Africains ignorent, voilà pourquoi ils croient et disent qu’ils sont indépendants, souverains. Lorsque les Africains fêtent les pseudo- indépendances, c’est en réalité la fête de la dépendance, la colonisation et l’ hyper-colonisation (leur deshumanisation) qu’ils fêtent sans le savoir. Mais les colonisateurs et hyper-colonisateurs savent qu’ils ne le sont pas.

Cela les fait sourire et les rassure de dominer l’Afrique éternellement. Ce qui démontre clairement que depuis des décennies les Africains se trompent de combats et de cibles et donc se battent pour conserver quelque chose qui n’existe pas.

C’est ce qui explique qu’après plus de soixante (60) ans de pseudo- indépendance, l’Afrique reste encore globalement dépendante des colonisateurs et hyper-colonisateurs.

Les crises, conflits socio-politiques, militaires et déstabilisations de l’Afrique à qui incombent les responsabilités des causes ?

Aucun des dirigeants africains, qui se sont succédé depuis les indépendances virtuelles jusqu’à ce jour, n’ont eu de mauvaises idées, ni de programmes et de projets de complicité conscientes pour l’assujettissement et la déshumanisation de leur peuple, leur continent ainsi qu’eux-mêmes. Les populations non plus, ne sont pas complices de l’humiliation, de l’emprisonnement, ni de l’assassinat de leurs dirigeants, qu’ils acclament après chaque changement de régime dans l’espoir d’un lendemain meilleur (bien-être social).

Ils ont tous et toutes aspirés au bien-être de leur pays et continent.

Mais la seule triste réalité et vérité méconnue par eux-mêmes et leurs populations, c’est les causes généalogiques, géopolitiques globales de leur échec programmé, par les systèmes et stratégies de fonctionnement du système capitaliste des occidentaux et alliés. Ils sont tous sans discrimination aucune, victimes du piège occidental, celui de leur chaine : être utilisé pour chasser son frère et être chassé à son tour. (Le cercle infernal des coups d’état).

Les dirigeants africains sont des prises d’otages pour les occidentaux et alliés ainsi que d’autres pays. Ils sont manipulés et assujettis à la confusion, à l’illusion et à la vulnérabilité.

Les chantages, les pressions de toutes sortes de menaces animent leur quotidien. Incapables pour eux d’expliquer à leurs peuples, ce qu’ils vivent après leur avoir fait des promesses de changements fondées sur les promesses mensongères des occidentaux et alliés.

Ils sont pris dans ces pièges parce qu’ils ne connaissant pas les stratégies et les systèmes de fonctionnement géopolitique globaux du monde contemporain et capitalisme occidental, indépendamment d’eux-mêmes, parce que aliénés.

C’est la méconnaissance des populations indépendamment d’eux-mêmes, des stratégies et systèmes de fonctionnements géopolitiques globales du monde contemporain qui créent en eux : la confusion, l’illusion, la vulnérabilité et la manipulation. Ce qui constitue les facteurs endogènes qui emmène les différentes composantes des sociétés que sont : les hommes politiques, les grandes populations ainsi que les militaires à s’accuser mutuellement, à se haïr, à se diviser et à s’entretuer, croyants qu’ils sont les causes des problèmes auxquels ils sont confrontés. C’est ce qui favorise la création des crises, conflits et déstabilisations, en Afrique précisément.

En réalité tous du Nord au sud, de l’est à l’ouest en passant par le centre, sans discrimination aucune, nous sommes des coupables inconscients : donc innocents et victimes des effets et conséquences des causes qui sont ; les stratégies et systèmes de fonctionnement géopolitique globale du monde contemporain qui crée en eux :

 La confusion :  , l’illusion : , la vulnérabilité : et la manipulation : qui les emmènent à s’accuser mutuellement, à se haïr, à se diviser, à s’entretuer et à se culpabiliser croyant qu’ils sont eux-mêmes les causes des problèmes auxquels ils sont confrontés et assujettis par le manque de connaissance indépendamment d’eux-mêmes.

C’est une grave erreur de la part de nos parents politiciens ivoiriens et africains de s’attribuer, les causes des problèmes auxquels nous sommes contraints depuis des décennies, par le manque de connaissance des systèmes et stratégies de fonctionnement géopolitiques globaux du monde contemporain capitaliste. Cette méconnaissance du fonctionnement du monde contemporain capitaliste les emmène à s’accuser mutuellement croyant qu’ils sont les auteurs de ces causes, entraînant avec eux et leurs populations innocentes dans les même erreurs, ce qui constitue les facteurs endogènes qui favorisent la création des crises, conflits et déstabilisations de l’Afrique. Lorsque les Africains s’accusent mutuellement en s’attribuant les causes ou complicités des problèmes auxquels ils sont soumis, les occidentaux et alliés savourent leurs champagnes. Pourquoi. Parce que ces réactions des Africains qui font partie des effets programmés (diviser pour mieux régner) permettent de créer les crises, conflits et déstabilisations. Ils se réjouissent. Ils disent très bien 100/100. Ils ne pourront jamais s’unir, c’est là notre objectif.

Dans le contexte de la situation de colonie et hyper-colonie dans laquelle l’Afrique se trouve réduite depuis 14 siècles le continent Africain et ces enfants : Les coups d’Etats en Afrique sont les résultats escomptés des causes généalogiques, géopolitiques globales de notre réduction à la dépendance globale c’est-à-dire : la colonisation, l’hyper-colonisation, l’impérialisme, du capitalisme occidental.

Ni un coup d’Etat, ni une rébellion, qui aujourd’hui ont atteint le record de 207, ni une sécession, ni les grèves, les manifestations contre la cherté de la vie, ni l’augmentation des salaires, ni la xénophobie, ni le tribalisme, ni le multipartisme démocratique occidental, le pluralisme ne changeront quelque chose dans notre vie.

Ni les dialogues politiques, ni les alliances politiques, ni le nombre de mandats, ni la modification de la constitution et autres textes, ni la création de nouvelles institutions inadaptés, des modèles occidentaux capitaliste. Ni les nouvelles élections quelconques, ni le retour à l’ordre constitutionnel toutes faisant partie des effets et conséquences géostratégiques programmés ne peuvent, ni ne pourront être les solutions adaptées aux situations de déshumanisation des Africains.  

En réalité tous ceci constituent les suites d’effets et conséquences programmés des causes pour produire à chaque fois des conséquences programmés que sont (les crises, conflits et déstabilisations) à perpétuité pour continuer la déshumanisation des Africains

Jamais, il ne sera possible à un quelconque parti politique, alliance politique ou à un individu que ce soit d’arriver au pouvoir, à la tête de ces Etats coloniales et hyper-coloniales, d’espérer apporter un changement meilleur, aux conditions de vie désastreuses des populations. Pour y arriver il va falloir conquérir avec réalisme et vigueur une véritable indépendance africaine.

Sans cela arriver au pouvoir c’est de contribuer à l’entretien, par complicité inconsciente aux facteurs exogènes et endogènes en vue de favoriser la continuité et à l’éternisation des crises, conflits et déstabilisation de nos Etats, pour la déshumanisation des Africains.

Nous sommes pour eux leur réserve de matières premières et de ressources humaines, de débouchés pour les produits manufacturés, leurs laboratoires et cobayes pour toutes leurs expériences, leurs lieux de loisirs et leurs poubelles.

Il ne peut plus y avoir de politiques réformistes

A cause de tous les pièges de fonctionnement géopolitique globaux colonialiste et hyper-colonialiste de déshumanisation capitalistes établis et imposés par les colonisateurs et hyper-colonisateurs qui constituent les causes généalogiques, géopolitiques globales, des problèmes auxquels les Africains sont confrontés et assujettis depuis des siècles.

Si nous voulons demeurer dans la position de dépendance globale

dans laquelle nous sommes réduits et si nous voulons réaliser des réformes souveraines pour améliorer nos situations désastreuses globales, nous serons toujours confrontés aux textes, lois, règles, droits, normes, accords colonialistes et hyper-colonialistes illégaux, capitalistes, impérialistes établis de manière unilatérale contre nous avant et après jusqu’à ce jour. Exemple : Les fausses dettes de leur système économique et financier, leurs accords, leurs normes….

Les solutions pièges du libéralisme : la libéralisation des codes d’investissements africains pour les IDE, les APE etc. Ils créent les causes qui produisent les (problèmes) effets et conséquences programmés et une fois les objectifs escomptés atteints, ils capitalisent sur cela pour nous proposer de nouvelles solutions qui créent d’autres problèmes, ce qui leur permet de réaliser ainsi à moyens et long terme des bénéfices astronomiques pour assurer leurs survie capitaliste fragile.

Les étapes de la vie des Africains décidées par les autres continents depuis 14 siècles :

1- traites (génocides) négriers,

2-  esclavage, colonisation, travail forcé,

3- hyper-colonisation.